mercredi 13 juin 2012

Même pas peur!


Nous levons l’ancre avec Capella après le petit-déjeuner pour nous rendre sur l’île Fourchue. C’est un îlot inhabité au Nord-Ouest de Saint-Barthélemy. Après avoir pu profiter d’un peu de vent portant jusqu’à la pointe Ouest de Saint-Martin, nous devons terminer la route au moteur seul. Les vagues de face font bien tanguer Kakao mais les enfants arrivent à faire école. Comme nous sommes encore en mer à l’heure du déjeuner, Céline prépare des croque-monsieurs, faciles à manger en navigation. Les enfants souhaitent immédiatement que nous fassions plus de repas en mer!

Nous arrivons à destination en début d’après-midi. Dans la baie, l’épave d’un catamaran gît sur les cailloux. C’est un bateau échoué il y a un mois à la suite de la rupture de la bouée sur laquelle il était amarré. Nous mettons donc de nouveau l’ancre, en plus de nous être amarrés à la bouée, pour ne pas risquer la même mésaventure.

Après avoir terminé la classe, nous mettons le kayak à l’eau pour rejoindre la plage voisine et aller nous promener sur l’île. Une végétation basse pousse sur ce sol rocheux.




En montant dans les hauteurs, nous pouvons admirer la superbe vue sur les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.












Les enfants décident comme d’autres promeneurs de construire un petit monticule de pierres pour signaler leur passage. Les roches sont très friables et nous surveillons qu’ils ne descendent pas de plusieurs dizaines de mètres d’un coup.

Nous sommes rejoints par Patrice et Noah qui vient de terminer sa classe. Véronique continue de faire la classe avec Loïc et Eléa. Les trois enfants n’ont pas réussi à faire la classe en navigation et Noah a même été malade.

Nous retournons ensuite aux bateaux. Nous allons avec Julien, accompagnés de Patrice et Loïc faire un snorkeling en bordure de la baie. Le soleil est déjà bas en cette fin de journée mais l’eau est très claire et permet de voir correctement la flore et la faune sous-marine. Nous avons la chance de voir deux tarpons d’un mètre qui ne sont pas farouches et nous tournent autour. Nous mesurons la différence d’aisance que nous avons aujourd’hui par rapport au début de notre voyage vis-à-vis du monde sous-marin. En voyant des poissons d’une telle taille avec une mine plutôt patibulaire, nous serions sûrement revenus rapidement à notre bateau. A présent, nous essayons au contraire de les approcher le plus possible.
Nous avons aussi la chance de voir de beaux anges des Caraïbes avec leur robe jaune et noire. Nous nageons dans d’immenses bancs de pisquettes qui se déforment et se reforment autour de nous, ainsi qu’un petit banc de chirurgiens. Sur le chemin du retour, Julien nous montre deux rascasses volantes qui nagent en cercle, formant un joli ballet. Nous ne savons pas si c’est un combat ou une parade amoureuse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire