mardi 15 mai 2012

On se retrouve en haut des œufs!


Nous quittons Culebra après le petit-déjeuner pour prendre la direction de la première île des USVI, Saint-Thomas. Le vent est assez fort et la mer agitée, nous imposant une fois de plus de tirer des bords, en ayant tout de même besoin d’un moteur pour avoir un cap correct. A l’approche de Saint-Thomas, le vent tourne un peu, nous permettant un peu de voile pure bien agréable. Nous passons entre Water Island et l’île principale. De nombreux bateaux semblent au mouillage au milieu du chenal. Nous continuons à avancer à la voile, mais je commence à me demander s’il ne va pas falloir slalomer entre les bateaux pour passer… Nous avons beau vérifier la configuration des lieux et le cap au GPS, la route semble bien passer à travers le mouillage. Nous roulons le génois et mettons un moteur en route afin d’être plus manœuvrants. Arrivés presque au bout du chenal, nous trouvons enfin le passage qui mène au port de Charlotte-Amalie. Celui-ci est très étroit et nous affalons la grand-voile pour être certains de ne pas nous faire déporter par une rafale et pour pouvoir éventuellement stopper le bateau en cas d’alerte du sondeur.

Nous reconnaissons la baie que nous avons vue lors de notre précédente visite en ferry.
Charlotte-Amalie




De nombreux bateaux sont au mouillage mais c’est assez grand pour que nous puissions jeter l’ancre à distance raisonnable des autres. Les seules restrictions sont de laisser de la place pour l’amerrissage des hydravions au Sud et pour les manœuvres des paquebots à l’Est. Deux de ces imposants voisins sont d’ailleurs amarrés au dock. Les boutiques de diamants et d’électronique doivent être ouvertes pour accueillir le flot de touristes de ces navires!

Nous prenons l’annexe pour aller faire quelques courses au supermarché local. Sur le chemin, nous avons envie de chausser nos skis en voyant des télécabines permettant de se rendre dans les hauteurs de la ville.


Comme nous l’avions imaginé, de nombreux taxis sont chargés de touristes dont la couleur de peau laisse peu de doute sur le fait qu’ils ne soient pas des locaux…
Nous traversons un quartier vivant où il y a plein de restaurants. Nous n’avions pas poussé notre promenade jusque là la fois précédente quand nous cherchions un restaurant. Les enfants se rappellent amèrement leur déjeuner végétarien…

De retour sur Kakao, nous pouvons admirer les hydravions amerrir et décoller, puis le soleil se coucher sur Charlotte-Amalie.


La ville s’illumine et nous apprécions la beauté des lumières la nuit.


Nous avons l’impression d’avoir appris à nous émerveiller d’un rien. Nous contemplons plus volontiers les beautés simples qui nous entourent. Conserverons-nous cet état d’esprit dans notre environnement habituel?

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