lundi 14 mai 2012

Avron Island


Nous partons après le petit-déjeuner pour une courte navigation vers Culebra. Nous mouillons sur bouée à l’entrée de la baie principale, Ensenada Honda. Après le déjeuner, je me rends en annexe à l’aéroport pour vérifier s’il y a besoin de faire un «check-out» pour aller dans les USVI. Le douanier sympathique que nous avions rencontré à l’aller me confirme que c’est inutile et que je devrai simplement faire la clearance quand nous partirons des USVI. Après la République Dominicaine où chaque déplacement devait s’accompagner d’un despatcho ou même Puerto Rico où il fallait téléphoner pour indiquer sur quelle partie de la côte nous étions, nous avons une impression de liberté !

Quand le soleil est un peu descendu du zénith, Céline et les deux grands vont en kayak jusqu’à un minuscule îlot de la barrière de corail. Ils ont malheureusement oublié leur drapeau et ne peuvent donc pas y planter leurs couleurs pour annexer cet îlot qui aurait pu être une base de départ pour de grands conquérants.
Yagappan Island?

Je suis resté sur Kakao avec Clément, le temps qu’il finisse son travail car il fait un peu de résistance aujourd’hui… La journée de classe enfin terminée, nous mettons nos masques et palmes pour rejoindre le reste de la famille. Il y a plus de cent mètres jusqu’à l’îlot et Clément s’en acquitte sans aucun souci alors qu’il n’a pas de brassards. Il a vraiment beaucoup progressé et nage a présent sans aucune difficulté, même si le style n’y est pas encore. Il peut encore avoir quelques moments de panique quand il pense ne pas être capable d’y arriver mais c’est la plupart du temps psychologique et il n’a pas de difficulté réelle.

Une fois réunis, nous montons tous dans le kayak pour nous promener au-dessus des hauts-fonds. Il y a parfois si peu d’eau que devons pousser au fond avec les pagaies plutôt que de réellement ramer.
Nous faisons le tour d’une «maison-bateau» qui ne bouge visiblement pas souvent.


Quand nous demandons en rigolant aux enfants s’ils aimeraient bien habiter dans une telle maison, nous sommes surpris de la ferveur de leur réponse! Ils s’imaginent aujourd’hui facilement habiter sur un bateau et troqueraient sans soucis leur jardin contre un récif. La seule condition que les deux grands poseraient serait sûrement de pouvoir voir régulièrement leurs copains. Du côté des parents, c’est à peu près la même chose. Nous pourrions imaginer vivre sur un bateau, mais à condition d’avoir les moyens de voir régulièrement nos proches. Nous n’avons jamais souffert de la promiscuité due au peu d’espace sur un bateau et il n’y a pas de contrainte que nous avons ressentie au point de rêver avec envie à notre maison (à part parfois le fait d’avoir un lave-linge et un lave-vaisselle…).
Si les scientifiques ont sous-estimé la montée des eaux et l’augmentation des températures, nous étudierons la question car le Plateau d’Avron ressemblera peut-être bientôt à un îlot des Caraïbes…

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