Nous partons juste après
le petit-déjeuner pour faire notre clearance de sortie des BVI, car nous
prévoyons de partir ce soir pour Saint-Martin. Vous aurez noté que nous sommes
le lundi de Pentecôte et que nous n’aurons pas tenu longtemps sans prévoir un
départ ou une arrivée un dimanche ou un jour férié… Mais cette fois-ci, nous
nous sommes renseignés auparavant et nous devrions pouvoir faire la clearance
ce matin. Nous avons même la chance de pouvoir faire ces formalités dans un bureau
situé à Gun Creek (au Nord de Virgin Gorda) qui vient d’ouvrir en mars. Cela
nous évite deux heures de navigation pour aller jusqu’à Spanish Town et nous
permet de pouvoir partir de Necker Island, un peu plus au Nord et donc avec un
peu plus d’angle par rapport au vent pour rallier Saint-Martin.
Après un mouillage éclair
à Gun Creek, nous repartons donc pour nous diriger au
Sud de Necker Island. Nous mouillons à une centaine de mètres d’un petit îlot
de sable qui n’est pas indiqué sur mes cartes. De loin, nous voyons deux
palmiers qui semblent en plastique.
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Une partie du dégradé de bleus |
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Quels beaux palmiers! |
Nous allons l’après-midi en kayak et en
P.M.T. pour débarquer sur cet îlot. Les palmiers sont en effet faux! Je me
demande même si l’îlot lui-même n’est pas l’œuvre de pelleteuses plutôt que
celle de la mer…
Nous finissons notre
séjour aux Iles Vierges par cette vision qui me semble représenter assez bien
cet archipel. Ces îles sont pour la plupart magnifiques, avec des paysages de
carte postale, une eau d’une limpidité extraordinaire dont la faune est riche
et colorée, le tout bénéficiant d’un climat qui, mis à part le risque de
cyclone, est assez idéal pour qui n’est pas passionné de banquise.
Cela attire donc de
nombreux touristes. Le développement des infrastructures touristiques dénature
la beauté des lieux et a rarement un impact positif sur l’environnement. Si
vous n’avez pas le petit îlot «désert» face à la plage de votre hôtel, il
suffit de le construire!
Il est probablement souvent
difficile de trouver le juste équilibre entre beauté sauvage inconnue donc
préservée et sentiers battus pollués par un tourisme intensif.
Nous trouvons une faune
assez développée dans le récif corallien qui borde Necker Island. J’ai le
plaisir de pouvoir nager pendant quelques minutes avec une tortue. Céline et
Julien peuvent observer le plus gros poisson coffre et plus gros diodon qu’ils
aient vus jusqu’à présent.
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Poisson coffre |
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Attention Céline, quelqu'un te regarde du coin de l'oeil! |
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Vous voyez la taille par rapport à celle d'un chirurgien |
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Si vous lui faites peur, ce diodon se gonfle comme un ballon! |
En fin d’après-midi, nous nous
préparons pour notre navigation puis prenons un rapide dîner au coucher du
soleil.
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Il est l'heure de partir! |
Nous levons l’ancre à dix-neuf heures. Le ciel est dégagé, laissant la
demi-lune nous éclairer pendant une demi-nuit. En effet, cette dernière se
couche peu après minuit.
Comme d’habitude les
enfants se sont endormis dans le cockpit et nous les avons portés dans leur
cabine ensuite.
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Allez, au lit! |
Seul Julien est resté dans le cockpit. La nuit devient plus
fraîche et nous conseillons à Julien d’essayer d’aller dormir dans sa cabine.
Après quelques heures, il est trop secoué et revient terminer sa nuit dans le
cockpit. Elise est dans sa cabine et Clément dans la notre. Les mouvements sont
moins brusques dans ces cabines arrières que dans celles avant où il arrive
parfois que vous ne touchiez plus votre matelas quand les vagues sont un peu
trop de face…
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