Après une nuit encore
perturbée par nos enfants et les moustiques, nous allons à sept heures régler
la marina et demander à ce qu’une personne de la «Marina de Guerra» vienne sur
le bateau pour nous faire le «despatcho», afin que nous puissions partir à huit
heures. Je dois rappeler la marina pour qu’un officier arrive enfin vers neuf
heures…
Il monte sur le bateau avec
une autre personne qui n’est pas en tenue, toutes les deux avec leurs
chaussures. La deuxième personne sert visiblement de scribe et rédige le
formulaire. Je dois aller chercher mon dictionnaire pour répondre à quelques
questions, car aucun des deux ne parle anglais. Ils me donnent le fameux
despatcho puis me demandent un pourboire en espagnol. Je trouve le terme qu’ils
utilisent dans mon mini-dictionnaire et comprend ce qu’ils veulent. Je feins
alors de ne pas le trouver. Ils utilisent alors pour la première fois un mot
anglais, et le «money», accompagné du geste, est déjà plus clair. Je semble
alors comprendre qu’il m’indique que je devrai payer quelque chose à mon
mouillage de destination. Devant mon faible niveau de compréhension, ils se
résignent visiblement et quittent le bateau.
Nous quittons donc la
marina pour une navigation tranquille au moteur, avec un faible vent de face.
Nous arrivons en début d’après-midi au fond de la baie, secouée par de
nombreuses vagues, avec une eau marronnasse. N’ayant pas de carte précise et
aucun autre bateau n’étant au mouillage, nous prenons de la marge et jetons
l’ancre dans dix mètres de profondeur, à quelque distance de la seule plage de
la baie, excentrée du village.
Les enfants terminent l’après-midi avec une bonne séance scolaire. Quelques temps après notre arrivée, une barque avec trois hommes arrive près de nous et l’un des trois nous demande notre despatcho. Personne à bord n’a de signe distinctif indiquant qu’ils sont de la Marina de Guerra. Je lui donne mon document. Il m’indique qu’il faudra passer le lendemain à terre pour obtenir le despatcho pour retourner à Cap Cana.
Les falaises à l'entrée de Bahia de Yuma |
Boca de Yuma |
Les enfants terminent l’après-midi avec une bonne séance scolaire. Quelques temps après notre arrivée, une barque avec trois hommes arrive près de nous et l’un des trois nous demande notre despatcho. Personne à bord n’a de signe distinctif indiquant qu’ils sont de la Marina de Guerra. Je lui donne mon document. Il m’indique qu’il faudra passer le lendemain à terre pour obtenir le despatcho pour retourner à Cap Cana.
En fin de journée, un
petit monocoque hollandais vient se mettre au mouillage près de nous, aidé par
une barque de pêcheurs car la baie est toujours bien agitée. Nous trouvons
qu’ils auraient pu se mettre un peu moins proches, mais nous pouvons comprendre
le sentiment de sécurité procuré par la proximité d’autres bateaux.
A huit heures, alors qu’il
fait nuit noire, une autre barque arrive avec huit silhouettes à bord. Une
personne que je ne vois pas s’adresse à moi et me demande mon despatcho. Je lui
indique que je l’ai déjà donné dans l’après-midi. Je crois ensuite comprendre
que les personnes de la barque souhaitent monter à bord. Cela ne me tente pas
du tout de laisser monter à bord des personnes dont je ne suis pas sûr qu’ils
représentent une quelconque autorité. J’use une fois de plus de mon faible
niveau d’espagnol pour ne pas comprendre ce qu’on me demande. Ils souhaitent
visiblement voir tout l’équipage. Je demande aux enfants et à Céline de sortir
sur le pont. Cela semble suffire à nos visiteurs et ils repartent en me
remerciant.
Peu de temps avant minuit,
les vagues se calment enfin pour nous permettre de passer une nuit sereine.
ça donne envie
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