Nous nous réveillons à six
heures pour partir au lever du soleil. Nous n’avons pas pu récupérer des
informations météo depuis notre départ de la marina mais un fort coup de vent
et une mer bien agitée étaient prévus dans l’après-midi. Si la fenêtre météo ne
s’est pas trop décalée, nous espérons passer avant que le vent et la mer ne se
lèvent.
Certains pêcheurs sont
déjà sortis. Ils n’ont, pour la plupart, que leurs rames pour propulser leurs
barques et vont à plusieurs miles de distance du village pour pêcher.
Une fois sortis de la
baie, nous prenons la mesure du vent et des vagues. La mer est déjà un peu
formée et le vent souffle à plus de 20 nœuds, pile face à la direction que nous
voulions suivre. Même avec l’aide des deux moteurs, il est illusoire d’imaginer
faire route directe, le bateau risquant d’avancer au mieux à un ou deux nœuds,
voire même faire du sur place. Nous tirons donc de grands bords de près
avec l’aide des moteurs, en slalomant entre les grains. Si les conditions
deviennent encore plus difficiles, nous ne pourrons pas rejoindre la marina que
nous avons quittée il y a deux jours et il faudra trouver une autre solution.
Il n’est pas imaginable de laisser trois jours Kakao au mouillage d’où nous
venons car nous ne serions pas sereins en termes de sécurité du bateau.
La seule autre option
serait de faire route vers la côte sud de la République Dominicaine, afin de
trouver la première marina sur notre chemin. Cela représente une navigation
d’au moins une dizaine d’heures, donc nous ferons le maximum pour atteindre la
marina prévue initialement…
Le vent forcit encore en
cours de route et nous subissons des rafales de 32 nœuds, représentant donc un
vent apparent de près de 40 nœuds.
Après avoir été bien
secoués pendant environ cinq heures, nous atteignons enfin la marina Cap Cana.
Les enfants sont un peu nauséeux et je suis bien salé, mais nous sommes tous
heureux d’arriver.
Nous devons à présent nous
dépêcher de préparer nos affaires car nous n’avons rien pu faire pendant la
navigation et nous souhaitons arriver dès que possible à l’hôtel afin d’en
profiter au maximum. Nos sacs prêts, nous fermons Kakao et prenons le taxi en
direction de la plage de Bavaro où se situe notre hôtel.
Dès que nous sortons de
l’enceinte de la marina, la différence d’environnement est saisissante. Nous
passons du gazon impeccable parsemé de cocotiers à des terrains en friche, mais
surtout à des routes et des villages un peu plus vivants, avec enfin des gens
dans les rues!
Arrivés à l’hôtel, les
enfants découvrent avec émerveillement notre chambre. Ils sont surtout
surexcités à l’idée d’aller profiter de la magnifique piscine.
Nous passons donc la fin de l’après-midi autour de la piscine. Nous rentrons à la chambre prendre les douches et les enfants ont le bonheur de pouvoir regarder un peu la télévision. Même en anglais, Bob l’éponge les passionne!
Nous passons donc la fin de l’après-midi autour de la piscine. Nous rentrons à la chambre prendre les douches et les enfants ont le bonheur de pouvoir regarder un peu la télévision. Même en anglais, Bob l’éponge les passionne!
L’émerveillement continue
à l’heure du dîner en découvrant le buffet bien garni où ils peuvent se servir
à loisir. C’est la première fois que nous allons en hôtel club et si ce n’est
pas le paradis, cela y ressemble pour nos trois gourmands. Julien me demande
pourquoi nous avons des bracelets de couleur au poignet. Je lui explique que
c’est comme pour les vaches, qui les mettent aux oreilles afin d’indiquer que
nous faisons tous partie du même troupeau…
Dès la fin du dîner, nous
nous rendons à la réception pour y attendre nos amis que nous apercevons en
train d’effectuer leur «check-in». Nous sommes rassurés : la surprise de
notre présence semble en être une bonne!
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