La nuit est un peu agitée
à cause des moustiques qui perturbent le sommeil des enfants… et donc celui des
parents…
La journée est
essentiellement occupée à faire l’école, afin de boucler ce qui est prévu avant
les vacances. Le reste du temps est passé aux lessives, au rangement et au
nettoyage du bateau. Nos amis sont deux familles avec trois enfants. Il reste
encore près d’une semaine avant que la première famille ne vienne sur le bateau
mais nous leur avons réservé une surprise, ainsi qu’aux enfants.
Le programme prévu est que
nos amis passent trois jours dans un hôtel, puis une première famille nous
rejoint trois jours sur le bateau pendant que l’autre reste à l’hôtel et enfin
ils échangent hôtel et bateau pour les trois derniers jours. Nous espérions
pouvoir trouver un mouillage en face de l’hôtel, mais cela semble compromis car
il y a une barrière de corail qui protège la plage et aucune carte n’est assez
précise pour en permettre sereinement l’entrée. De plus, les renseignements que
nous avons pour l’instant sont qu’il est interdit de rester la nuit au
mouillage face à la plage de l’hôtel. La perspective était donc de trouver une
marina assez proche de l’hôtel et d’essayer de se voir le plus possible les
trois premiers jours en faisant des trajets en taxi.
Il y a peu, nous avons
réservé trois jours dans le même hôtel que nos amis afin de pouvoir profiter
d’eux au maximum. Ce sera, a priori, les trois seules nuits de l’année que nous
ne passerons pas à bord de Kakao et notre budget étant pour l’instant respecté,
nous nous permettons ce petit «extra».
Nous voulons garder la
surprise le plus longtemps possible pour nos enfants. Ils sont tellement lassés
par l’école qu’ils ne se posent même pas la question de la raison de ce
rangement anticipé.
Au bureau de la marina, je
rencontre de nouveau Jacques de Tula Tula, rencontré à Ponce et brièvement aux
douanes de Mayaguez, qui quitte la marina ce soir pour aller vers l’ouest de la
République Dominicaine. Nous échangeons un peu plus longuement que les
dernières fois sur nos programmes respectifs. C’est aussi l’occasion pour moi
de récolter des informations sur la République Dominicaine. Jacques me confirme
qu’il n’existe pas de cartes détaillées et que la partie Est de l’île est peu
propice aux mouillages. Il a eu l’information que, mis à part quelques sites,
il n’était pas très recommandé de passer la nuit en dehors des marinas.
L’expérience du Venezuela nous a montré qu’il fallait prendre ce type
d’informations avec des pincettes, mais il y a tout de même souvent un fond de
vérité aux rumeurs. Si c’est le cas, cela n’ouvre pas beaucoup de possibilités
pour passer trois jours avec chaque famille de nos amis sans faire de trop
grandes navigations, les équipages étant peu amarinés.
Enfin, ces échanges me
permettent de comprendre le fonctionnement des formalités locales. Avant chaque
départ d’un mouillage, il faut trouver la «Marina de Guerra» la plus proche
pour leur demander un «despatcho», document qui nous sera demandé à l’arrivée
au mouillage suivant. Ces formalités sont bien entendues accompagnées de
manière quasi-systématique par la demande de bakchichs. Ce n’est pas le genre
de système qui favorise la plaisance et explique probablement pourquoi de plus
en plus de bateaux évitent la République Dominicaine quand ils le peuvent…
Ces informations et les
diverses autres que j’ai pu glaner nous permettent de préciser notre programme.
Nous n’irons pas sur la côte Nord pour trouver un mouillage près de l’hôtel,
mais nous irons repérer un mouillage dans une baie de la côte Est, à environ
cinq heures de navigation. L’eau est y a priori d’une grande transparence, et
si l’endroit nous plait, nous pourrons y emmener nos amis.
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