Nous avons enfin passé une
bonne nuit réparatrice. Nous prenons notre petit-déjeuner alors que nos voisins
lèvent l’ancre. Nous comptions passer les voir pour essayer de glaner quelques
nouvelles informations sur la République Dominicaine et ses mouillages, mais
ils ont été trop rapides pour nous.
Nous faisons une bonne
heure d’école avant de nous rendre à terre en annexe pour trouver la Marina de
Guerra. Nous accostons sur une petite plage de cailloux pleine de détritus et
remplie de barques de pêcheurs. Nous trouvons une petite place entre toutes les
barques et laissons l’annexe sans pouvoir l’attacher.
Nous nous promenons dans
le village qui fourmille de restaurants et trouvons rapidement le bâtiment de
la Marina de Guerra. Les officiers sont occupés avec deux voitures stationnées
dans la rue dont l’une tracte un bateau. Des hommes en civil armés de fusil à
pompe et de pistolets sont dans les voitures. C’est assez étonnant pour nous de
voir tant d’armes en pleine rue.
Nous obtenons notre
despatcho pour le lendemain matin (alors que ce n’est a priori possible de le
récupérer que le jour même). J’ai de nouveau une demande de pourboire une fois
que l’officier me remet le document. Je feins de nouveau l’incompréhension et
le résultat est identique à la fois précédente: mon interlocuteur abandonne
rapidement. Je trouvais très dommage de ne pas maîtriser la langue avant
d’arriver dans un pays, mais je découvre que cela est finalement un bon moyen
de s’affranchir des bakchichs…
Nous terminons notre promenade
dans le village.
Les habitants sont globalement très souriants et nous saluent. Le temps se gâte et nous nous mettons à l’abri sous un toit quand il commence à pleuvoir. Cela semble parti pour un bon moment et nous profitons donc d’une légère accalmie pour retourner au bateau.
Les habitants sont globalement très souriants et nous saluent. Le temps se gâte et nous nous mettons à l’abri sous un toit quand il commence à pleuvoir. Cela semble parti pour un bon moment et nous profitons donc d’une légère accalmie pour retourner au bateau.
Un jeune pêcheur nous aide
très gentiment à mettre l’annexe à l’eau. Les vagues rentrent un peu dans la
baie et nous arrivons sur Kakao assez mouillés. Il se met à pleuvoir encore
plus fort et le cockpit est de nouveau inondé. Pour la troisième fois depuis le
début de notre voyage, nous mangeons à l’intérieur.
En début d’après-midi, il
pleut toujours mais l’eau a retrouvé sa limpidité et nous pouvons voir le fond.
Nous avons découvert en regardant les cartes qu’une rivière se jette dans la
baie. Ses eaux boueuses peuvent visiblement aller loin dans la mer et faire
varier la transparence de l’eau de manière très tranchée.
L’après-midi est essentiellement
dédiée à l’école et à préparer quelques douceurs pour l’apéritif du soir. Nous
préparons, en effet, une petite soirée festive pour annoncer aux enfants qu’ils
dormiront demain soir à l’hôtel et non pas sur le bateau.
Au cours de l’après-midi,
nous allons nous promener une petite heure sur la plage face à nous. Elle est
envahie par des algues des Sargasses et surtout par des tas d’immondices.
Ce sont probablement les restes d’une compétition car des débris de stands sont visibles et les arbres sont peints de différentes couleurs. En discutant avec une femme sur la plage, elle nous apprend en effet qu’une compétition de pêche a eu lieu il y a peu. Peut-être qu’un nettoyage aura bientôt lieu, mais cela nous semble peu probable. Cela nous convainc que ce n’est pas une bonne idée d’emmener nos amis là.
Derrière la plage, nous découvrons un âne avec une selle locale. |
Il vaut mieux regarder vers la mer... |
...c'est plus propre! |
Nous croisons quelques crabes peu farouches. |
Ce sont probablement les restes d’une compétition car des débris de stands sont visibles et les arbres sont peints de différentes couleurs. En discutant avec une femme sur la plage, elle nous apprend en effet qu’une compétition de pêche a eu lieu il y a peu. Peut-être qu’un nettoyage aura bientôt lieu, mais cela nous semble peu probable. Cela nous convainc que ce n’est pas une bonne idée d’emmener nos amis là.
Quand nous apprenons le
soir aux enfants que nous allons à l’hôtel, ils sont ravis et surexcités à
l’idée de passer trois jours avec leurs copains.
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