Les conditions de mer et
de vent n’étant toujours pas orientées au calme, de nombreux mouillages de la
côte au vent de la Martinique ne sont pas utilisables de manière sécurisée.
Nous décidons donc de squatter une journée de plus chez Joséphine, l’endroit
étant plutôt agréable et joli.
Un oursin à différents stades de décomposition |
La petite langue de sable
à l’Ouest de l’îlet Thierry est à une trentaine de mètres de Kakao et les enfants
peuvent facilement aller seuls se défouler sur celle-ci dès qu’ils en ont
envie. A part la visite ponctuelle de quelques petites embarcations –dont un
couple qui vient passer une heure sur la plage avec leur hydravion!- nous ne
sommes pas gênés par le monde.
Les enfants comptent les
jours jusqu’à notre retour au Marin puis jusqu’à notre départ pour la
métropole. Elise et Clément ne veulent à présent plus rentrer à la maison!
Clément s’est complètement
adapté à son environnement marin. Il a parfois du mal à se souvenir des repères
de la vie terrienne. Il a quand même passé un cinquième de sa vie sur un
bateau!
Elise avait été la plus
insistante dans les demandes de retour à la maison. Elle voulait surtout
pouvoir y revenir une ou deux semaines avant de continuer l’aventure sur le
bateau. Nous sommes d’autant plus surpris qu’elle souhaite aujourd’hui rester
sur Kakao, regrettant que nous n’ayons pas prévu un voyage sur deux ans.
Seul Julien est content de
rentrer, ses copains lui manquant beaucoup. Il a hâte de pouvoir retrouver la
maison pour pouvoir les inviter et aller chez eux. Deux de ses meilleurs amis
seront à Neuilly-Plaisance au mois d’août et nous nous préparons à ne pas voir
beaucoup notre aîné…
Côté parents, nous sommes
heureux de rentrer, même si nous avons encore beaucoup d’idées de destinations
pour occuper une année supplémentaire. Le moral est bon et nous apprécions
d’arriver vers la fin de ce voyage en ayant l’opportunité de nous retrouver
dans des mouillages déserts. Nous prenons le temps de jouer beaucoup avec les
enfants pour faire le plein jusqu’au bout de cette expérience familiale. Mais
nous serons aussi contents de laisser d’autres profiter un peu de nos charmants
monstres!
Nous verrons bien si le
blues du retour pointe le bout de son nez à un moment…
Je vous souhaite bonne chance en ce qui concerne le retour à la "vraie" vie. Merci de m'avoir fait rêver à travers votre blog, ça fait envie ; un jour peut-être qui sait... Bon courage à vous 5 en tout cas, ça ne va certainement pas être si facile de "revenir"...
RépondreSupprimerBises à Céline de la part d'une ancienne collègue de Paul Lafargue
Laurence
Bon retour sur la terre ferme du plateau d Avron et bon courage dans l abandon de cette année de rêve
RépondreSupprimerMerci de m avoir fait partager cette année, et du temps que vous avez utilisé pour maintenir ce blog.