mercredi 4 juillet 2012

Et si on restait?


Les conditions de mer et de vent n’étant toujours pas orientées au calme, de nombreux mouillages de la côte au vent de la Martinique ne sont pas utilisables de manière sécurisée. Nous décidons donc de squatter une journée de plus chez Joséphine, l’endroit étant plutôt agréable et joli.
Un oursin à différents stades de décomposition

La petite langue de sable à l’Ouest de l’îlet Thierry est à une trentaine de mètres de Kakao et les enfants peuvent facilement aller seuls se défouler sur celle-ci dès qu’ils en ont envie. A part la visite ponctuelle de quelques petites embarcations –dont un couple qui vient passer une heure sur la plage avec leur hydravion!- nous ne sommes pas gênés par le monde.
Tu veux faire un tour à la plage? OK. Je sors l'hydravion!

Les enfants comptent les jours jusqu’à notre retour au Marin puis jusqu’à notre départ pour la métropole. Elise et Clément ne veulent à présent plus rentrer à la maison!
Clément s’est complètement adapté à son environnement marin. Il a parfois du mal à se souvenir des repères de la vie terrienne. Il a quand même passé un cinquième de sa vie sur un bateau!
Elise avait été la plus insistante dans les demandes de retour à la maison. Elle voulait surtout pouvoir y revenir une ou deux semaines avant de continuer l’aventure sur le bateau. Nous sommes d’autant plus surpris qu’elle souhaite aujourd’hui rester sur Kakao, regrettant que nous n’ayons pas prévu un voyage sur deux ans.
Seul Julien est content de rentrer, ses copains lui manquant beaucoup. Il a hâte de pouvoir retrouver la maison pour pouvoir les inviter et aller chez eux. Deux de ses meilleurs amis seront à Neuilly-Plaisance au mois d’août et nous nous préparons à ne pas voir beaucoup notre aîné…

Côté parents, nous sommes heureux de rentrer, même si nous avons encore beaucoup d’idées de destinations pour occuper une année supplémentaire. Le moral est bon et nous apprécions d’arriver vers la fin de ce voyage en ayant l’opportunité de nous retrouver dans des mouillages déserts. Nous prenons le temps de jouer beaucoup avec les enfants pour faire le plein jusqu’au bout de cette expérience familiale. Mais nous serons aussi contents de laisser d’autres profiter un peu de nos charmants monstres!
Nous verrons bien si le blues du retour pointe le bout de son nez à un moment…

2 commentaires:

  1. Je vous souhaite bonne chance en ce qui concerne le retour à la "vraie" vie. Merci de m'avoir fait rêver à travers votre blog, ça fait envie ; un jour peut-être qui sait... Bon courage à vous 5 en tout cas, ça ne va certainement pas être si facile de "revenir"...
    Bises à Céline de la part d'une ancienne collègue de Paul Lafargue
    Laurence

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  2. Bon retour sur la terre ferme du plateau d Avron et bon courage dans l abandon de cette année de rêve
    Merci de m avoir fait partager cette année, et du temps que vous avez utilisé pour maintenir ce blog.

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