Nous avons passé une bonne
nuit. Le volcan ne s’étant pas réveillé, nous non plus. Nous levons l’ancre et
longeons la côte Sud de Montserrat pour voir la ville de Plymouth dévastée. Le
spectacle est impressionnant. Un épais nuage de soufre descend le long d’un des
versants.
Nous pouvons observer de profondes tranchées sans doute creusées par les coulées de lave. Plymouth est une véritable ville-fantôme!
La Soufrière de Montserrat |
Nous pouvons observer de profondes tranchées sans doute creusées par les coulées de lave. Plymouth est une véritable ville-fantôme!
Nous pensions avoir besoin
du moteur pour nous aider à rejoindre la Guadeloupe mais le vent est finalement
assez bien orienté et nous pouvons faire route seulement à la voile. Nous ne
sommes pas certains d’arriver à Deshaies, mais nous nous laissons la
possibilité d’arriver un peu plus bas sur la côte Guadeloupéenne. Nous n’en
sommes pas encore à aller où le vent nous pousse, mais nous utilisons de plus
en plus souvent le mode «vent» de notre pilote automatique. Le principe est
simple: au lieu de suivre un cap donné, celui-ci dirige le bateau pour
conserver un cap constant par rapport au vent. La route ne sera pas forcément
directe pour arriver à destination mais les voiles ont l’avantage de rester
correctement réglées.
Les vents étant déviés à
l’approche de la côte sous le vent de la Guadeloupe, nous avons le choix entre
terminer la dernière heure au moteur pour rejoindre Deshaies ou continuer à la
voile plus vers le Sud, au prix d’une bonne heure et demie supplémentaire de
navigation. Nous choisissons cette dernière option.
Nous arrivons en fin
d’après-midi à l’Ilet Pigeon au sein de la «Réserve Cousteau». Sur la dizaine
de bouées disponibles, seules deux sont autorisées pour les bateaux de
plaisance. Comme nous sommes hors-saison touristique, un des deux bouées est
disponible. Elle est un peu proche des rochers, mais en mettant une patte d’oie
courte, nous aurons quelques mètres de marge même si le bateau tourne pendant
la nuit.
Ilet Pigeon |
Cette navigation clôture
ces trois jours un peu chargés en miles de retour vers la Guadeloupe. Le pont
de Kakao est bien salé. Une brume Saharienne a aussi déposé une mince couche de
sable et nous en venons à souhaiter une bonne averse pour rincer le bateau. Tous
les messages que nous recevons nous indiquent que le beau temps se fait
attendre en métropole et nous avons un peu honte d’attendre la pluie…
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