Déjà vingt-neuf ans…

Kakao est décoré dès le petit-déjeuner d’une belle banderole qu’Elise a réalisée pour mon anniversaire.

Les enfants tentent d’esquiver l’école en ce jour de fête presque internationale, mais la sagesse apportée par mon grand âge me fait leur refuser cette faveur afin que leur programme soit terminé fin juin.

Céline se met, en parallèle de l’école, à la préparation de lasagnes pour le dîner. Nous n’avons pas failli à la tradition des anniversaires qui fait que l’intéressé choisi son menu. Céline est ravie de se rendre compte quand elle veut mettre sa préparation au four que celui-ci ne fonctionne plus! Plus exactement, il ne fonctionne qu’au minimum, comme c’était le cas à notre arrivée sur Kakao. Cela avait été réglé par l’équipe de Punch Croisières à notre passage au Marin en décembre, mais je n’avais pas suivi le détail des opérations. Plutôt que de me lancer dans une réparation dont je ne maîtrise pas la durée et les chances de réussite (il pourrait aussi ne plus fonctionner du tout), je conseille à Céline de s’armer de patience et de faire mijoter son plat pendant quelques heures. Céline est ravie en pensant que j’ai demandé un flan en dessert, nécessitant donc aussi l’utilisation du four…

L’après-midi, je me rends avec les enfants sur la plage pendant que Céline s’active toujours aux fourneaux en panne. Elle n’arrive pas à s’en sortir avant la fin de la journée et n’a pas le temps de profiter des joies de la baignade. Je salue l’esprit de sacrifice en cette chaude journée!

Pour l’apéritif, les enfants boivent du Ting, un soda au citron que nous avions trouvé aux Grenadines et dont il nous reste une dernière bouteille. Les parents trinquent pour leur part au Riesling. Cela rime, mais je préfère ma boisson à la leur!

Les lasagnes sont très bonnes et le dessert nous réserve la surprise d’une création culinaire. Pour palier au dysfonctionnement du four, Céline a décidé de faire cuire le flan au bain-marie, sans avoir de plats réellement adaptés. Le résultat serait plus proche «d’œufs au lait sur lit de flan» (si nous avions la carte d’un grand restaurant) car le temps de cuisson rallongé à laissé tomber au fond la farine. C’est original mais très bon.

Clément m’offre un dessin où je peux compter trente-neuf bougies. Je vérifie, il n’en manque pas une. Que les enfants sont cruels! Elise a préparé des confettis et les jette en l’air dès que j’ai soufflé mes bougies. Je clôture donc la série d’anniversaires sur le bateau. L’année prochaine, ils auront une autre saveur…