Nous avions décidé de
partir pour la baie Marigot avec Capella après le déjeuner et nous les voyons
manœuvrer alors que nous n’avons pas terminé nos tartines. Nous nous demandons
si nous nous sommes bien compris car il faut savoir que les Belges, comme
les Québécois, n’appellent pas les repas de la même manière que nous. Notre
déjeuner est leur dîner et notre dîner est leur souper.
Nous les appelons à la VHF
pour avoir des informations et apprenons que leur bouée a cassé cette nuit.
Patrice a eu le nez creux hier soir car il avait mis son ancre en plus au cas
où… Cela a évité à Capella de terminer sur les rochers. Ils se rendent donc dès
maintenant à Marigot. Nous les rejoindrons dans l’après-midi.
Céline et Julien profitent
d’une connexion Internet correcte pour échanger sur Skype, puis nous larguons
les amarres en fin de matinée.
Nous profitons d’une
agréable navigation sous voiles avec un vent portant d’une vingtaine de nœuds.
Le long de la côte sous le vent de Saint-Martin, de bonnes rafales font
accélérer fort Kakao: le vent tombe à douze nœuds puis remonte d’un coup à plus
de vingt-huit. C’est la première fois depuis le début de notre voyage que je
choque l’écoute de grand-voile pour être certain que Céline et les enfants
n’aient pas besoin de se mettre au rappel pour garder le bateau sur ses coques!
Nous avons une prise quelques
minutes avant d’arriver mais c’est malheureusement un barracuda, que nous rejetons
donc.
A peine arrivés, nous
prenons l’annexe pour aller faire quelques courses au supermarché. Une panne
électrique paralyse toute la ville. Le supermarché est équipé d’un groupe
électrogène et fonctionne normalement. Après une vingtaine de minutes de
courses, le groupe donne des signes de fatigue et l’ambiance du magasin est
stroboscopique. Pendant une bonne demi-heure les lumières s’allument et
s’éteignent par intermittence, jusqu’à ce que le courant revienne enfin et
stabilise la situation. Nous apprenons que ces pannes électriques sont monnaie
courante sur l’île. Les locaux sont habitués, mais pestent contre ces pannes
qui détériorent leurs appareils électriques et électroniques.
En repartant, nous faisons
le plein de l’annexe en profitant du taux de change souvent pratiqué sur l’île
entre l’euro et le dollar. En effet, il est courant de pouvoir payer le même
prix en dollars que celui affiché en euro. Il est donc intéressant d’arriver
sur Saint-Martin avec quelques dollars en poche!
Nous allons avec
l’équipage de Capella dîner à la pizzeria à laquelle nous étions allés avec
Bertrand, Sophie et leurs filles. Nos enfants ont préparé des dessins pour
remercier le pizzaiolo de leur avoir laissé faire leur pizza la fois
précédente. Malheureusement, ils constatent en arrivant au restaurant que c’est
le deuxième pizzaiolo qui est présent ce soir et pas leur copain. Nous nous
régalons tout de même et les enfants jouent ensemble plus ou moins bruyamment
autour de nous.
En rentrant sur nos
bateaux, nous gardons Eléa et Julien va dormir sur Capella.
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