Nous faisons la surprise
aux enfants de leur offrir aujourd’hui une journée de congé, afin qu’ils
puissent profiter toute la journée de leurs copains de Capella. Pendant que les
enfants jouent sur la plage et se baignent des bateaux, je commence à vérifier
les causes possibles de dysfonctionnement du moteur. Je plonge sous le bateau
pour vérifier que l’hélice n’est pas gênée pour tourner. Je la nettoie pour être
certain de ne rien rater mais tout semble normal et l’hélice tourne librement
au point mort. Je vérifie ensuite le filtre à huile du décanteur et le change
par sécurité, même s’il n’est pas très encrassé. Patrice vient ensuite m’aider
pour vérifier que les trois cylindres sont bien alimentés et pour changer le
second filtre à gasoil. Nous sommes tous les deux à court d’idées et je vais
être contraint de contacter un mécanicien pour régler le problème. Je mesure
tout de même les progrès que j’ai pu faire depuis notre départ en ce qui
concerne la mécanique. Je n’en suis pas encore à démonter complètement un
moteur, mais je n’ai pas peur d’affronter les grosses bêtes qui grondent à
l’arrière des coques. La plus grande difficulté est le manque d’outils adaptés
et la peur d’abîmer ou de casser un élément difficile à remplacer.
Après ce petit intermède
mécanique, nous nous rendons avec l’équipage de Capella sur Scrub pour nous y
promener. Il paraît que nous pouvons y trouver un hôtel désaffecté ainsi qu’une
piste d’atterrissage. Nous n’y rencontrons que quelques chèvres et deux
voitures en état avancé de décomposition.
L’endurance des enfants ne nous permet pas de marcher plus longtemps à la recherche de l’hôtel et nous retournons vers la plage pour un bon bain rafraîchissant.
Capella et Kakao au mouillage devant Scrub Island |
Julien et Clément veulent rejouer le générique de "La petite maison dans la prairie" |
L’endurance des enfants ne nous permet pas de marcher plus longtemps à la recherche de l’hôtel et nous retournons vers la plage pour un bon bain rafraîchissant.
Il y a beaucoup de méduses
dans l’eau car nous sentons de petits éléments visqueux quand nous bougeons
sous l’eau. Ce sont de minuscules méduses qui mesurent moins d’un centimètre et
qui a priori ne piquent pas. Nous n’en parlons pas aux enfants et aucun d’eux
ne s’en plaint.
Nous partons pour
Saint-Martin sous voiles en fin d’après-midi. Il n’y a pas beaucoup de vent et
j’ai beau tester différents réglages de voiles, j’arrive à peine à tenir
Capella. Un catamaran parti peu de temps après nous nous rattrape avec son gennaker
(une grande voile d’avant). Patrice imaginant mal de se faire doubler, Capella
sort aussi le sien et je n’ai plus aucune chance de les rattraper. Je mets un
moteur à mi-parcours pour arriver dans la baie Marigot peu après Capella, et
surtout avant la nuit.
Après le traditionnel
échange d’enfants, nous passons une soirée tranquille et nous couchons tôt.
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