mercredi 9 novembre 2011

Tant qu’on a le pétrole, on a l’électricité

Après la classe, Julien peut avoir une nouvelle visioconférence Skype avec Corto. Cette fois-ci, Corto est un peu plus loquace et la conversation entre les deux amis est un peu plus fournie, même s’ils passent plus de temps à jouer avec les effets du logiciel de la webcam qu’à parler de leurs vies respectives.


Nous avons à un moment une panne de wifi car il n’y a plus de courant sur l’île de Grande Roque. L’île n’est pas alimentée par le continent mais a un énorme groupe électrogène qui fournit le courant pour l’ensemble de l’île. C’est ce groupe qui est en panne et qui, selon les informations de Bertrand, nécessitera vingt jours de délai pour être réparé! La plupart des commerces, restaurants et posadas (auberges locales) ne peuvent bien évidemment pas se permettre de rester trois semaines sans électricité. Ce type d’incident semblant en plus être courant, la plupart de ces commerces sont équipés de groupes électrogènes qu’ils mettent en route. L’ensemble du village est alors bercé par le doux ronron des moteurs…
Le supermarché ne doit pas être équipé de groupe électrogène car nous trouvons des sacs de glaçons dans les congélateurs de viande. Nous ne ferons qu’une confiance toute relative aux denrées conservées dans ces conditions…


Un événement retarde notre départ pour l’île voisine : Elise vient de perdre sa première dent de lait! Elle a maintenant un sourire ravageur.


Ce qui la préoccupe surtout, c’est de savoir si les petites souris savent nager…


Nous partons en début d’après-midi pour Francisquis, à vingt minutes de navigation. Nous mettons les lignes à l’eau (sans résultat), mais ne sortons pas les voiles.
Francisquis est en fait un ensemble de trois îlots en forme de fer à cheval, reliés par des barrières de corail. C’est donc un mouillage très abrité et assez prisé, comme nous nous en rendons compte en arrivant sur place. Il y a trois catamarans, dont un de soixante pieds, ainsi que quatre vedettes elles aussi d’une soixantaine de pieds.




Nous trouvons avec Ann’Julie deux places juste en face de la mangrove en bordure de la plage. La plage est prolongée par un haut fond sablonneux sur une cinquantaine de mètres, recouvert par cinquante centimètres d’eau. Nous voyons, comme sur de nombreuses îles, le lot de parasols habituel avec ses touristes en dessous, qui repartent en barque à moteur à la tombée du jour.
Les deux équipages se baignent et les enfants font une séance de bodyboard tracté par l’annexe.


A la tombée du jour, nous avons la mauvaise surprise de subir une attaque en règle de moustiques plutôt voraces. Nous sommes finalement un peu trop près de la mangrove! Nous avons beau sortir notre attirail de spirale, bougies et spray anti-moustiques, nous sommes sérieusement mangés. Les enfants ne s’en rendent pas trop compte, car nous leur avons mis un dessin-animé, pour la première fois depuis presque un mois. En rentrant, soit ils ne supporteront plus les écrans, soit ils feront une cure de ré-intoxication. Nous avons malheureusement une petite idée de la réponse…


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