lundi 14 novembre 2011

Les techniques de préparation des langoustes

Après la soirée que nous venons de passer, le programme de l’école est un peu allégé ce matin. Pendant que les femmes s’escriment à instruire nos enfants fatigués, les hommes et Martine vont aux cabanes de pêcheurs voisines commander des langoustes pour le soir. Nous trouvons une dizaine de baraques en bois colorées et assez bien entretenues.





Il y a les chiens, les poules et le fruit de la pêche qui sèche au soleil ou trempe dans des bacs d’eau salée. Nous voyons les morceaux de deux raies léopard et avons droit à un cours sur leurs « dents », qui leur permettent même de percer la coquille des lambis.


Nous prolongeons la promenade le long de Carenero et admirons les couleurs de la mer qui forment un dégradé de turquoises magnifiques.




Il voulait mettre un quatrième moteur, mais il n'y avait plus de place...


Nous traversons cette île étroite pour admirer la côte au vent, formée comme souvent d’une digue de coraux morts.

Dans l’après-midi, Daniel et Bertrand vont repérer un bon snorkeling sur un tombant voisin et en profitent pour rapporter deux langoustes.


Nous allons en fin d’après-midi tous avec nos équipements PMT découvrir le site.











La soirée débute par la séance de préparation des langoustes. Nous avons un cours sur la méthode canadienne par Daniel. Plutôt que la méthode à la Maïté de découpage en deux dans le sens de la longueur, Daniel nous montre qu’il est possible de découper la queue de la langouste en passant sous la carapace, de faire de même avec les antennes, puis de vider les intestins de la queue de la langouste en la traversant avec une antenne.
C’est un peu moins impressionnant que la découpe longitudinale, mais je ne suis pas certain que la langouste y gagne question souffrance. Nous nous préoccupons d’achever rapidement les poissons, mais il va falloir se renseigner pour savoir s’il est possible d’abréger les souffrances des langoustes.


Un peu de vin et des chips aidant, nous passons une nouvelle soirée sur Kapuera, pendant que les enfants ont investi Perséides. Nous terminons le repas et la soirée après avoir couché les enfants sur chaque bateau. C’est un des avantages du camping, c’est plus simple pour surveiller ses enfants sans être sur son propre bateau!

1 commentaire:

  1. Bon ça suffit les photos de rêve, c'est pas humain de nous faire subir un truc pareil alors que de notre coté c'est feuilles mortes et températures hivernales!! Si vous continuez, vous aurez plus d'amis à votre retour!!!!!

    Marie

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