Ce matin, Céline et Julien vont voir un kayak d’occasion au Marin. Il n’est malheureusement pas adapté pour pouvoir y monter à trois enfants et nous ne l’achetons pas. Notre quête continue…
Nous avons ensuite le plaisir de voir arriver Phileas Fogg au ponton du Marin. Jean, Hélène et leur fille Eléonore terminent leurs quatre mois sabbatiques. Ils ont fait un bout de chemin avec Ann’Julie en septembre et nous les avons rencontrés à Grenade. Ils reviennent du nord de l’arc Antillais visiblement heureux de leur périple, mais frustrés qu’il se termine. Cela nous projette quelques mois en avant, quand nous reviendrons aussi au Marin pour la fin de notre voyage et qu’il sera probablement un peu douloureux de voir des bateaux copains continuer leur route…
Sur les pontons, je rencontre aussi un collègue de la Société Générale qui travaille sur le même site que moi. Il revient enchanté d’une première semaine en voilier, visiblement prêt à approfondir le sujet. Je suis occupé aux derniers préparatifs avant notre départ du Marin et nous n’avons malheureusement pas le temps d’échanger beaucoup. Je n’ai même pas eu le temps de lui demander si le menu du Novo de Val de Fontenay avait changé!
Nous quittons le Marin en début d’après-midi pour aller mouiller en face de Sainte-Anne. Nous prenons le mouillage sous la pluie battante d’un grain. Clément, qui pour la première fois est à la commande du guindeau, est trempé mais heureux. Mettre l’ancre est la récompense pour ne pas avoir mouillé ses draps la nuit trois jours de suite, ce qui a été le cas ce matin. Un ouragan ne l’aurait probablement pas démotivé de profiter de cette faveur si durement gagnée!
Nous profitons aussi de cette réussite pour le faire réintégrer sa cabine jusqu’à la fin de la nuit. En effet, depuis un peu plus d’un mois, nous le réveillons avant de nous coucher pour le faire passer aux toilettes, puis l’installons sur un matelas de camping dans le carré, avec un seau près de lui. Nous sommes sur la bonne voie et assez pressés d’en terminer définitivement avec les nuits humides et fractionnées…
Céline, Clément et moi sommes trempés et nous avons presque froid. L’occasion nous semble bonne, une fois séchés et changés, pour préparer un bon chocolat chaud à tout le monde à partir d’un bâton de cacao acheté au marché de Fort-de-France. Il ne manque plus que le feu de cheminée!
Nous ornons le cockpit des décorations en pâte à sel des enfants et préparons le repas du réveillon.
Les boissons, champagne pour les grands et eau pétillante à l’angustura pour les enfants, sont au frais. Tout est prêt, le repas peut commencer!
Oh, le beau cockpit! |
Profitons-en pour un petit tour du propriétaire avec les belles décorations |
Pas de Noël dans la salle de bains des enfants! |
Les boissons, champagne pour les grands et eau pétillante à l’angustura pour les enfants, sont au frais. Tout est prêt, le repas peut commencer!
Nous nous régalons puis enchaînons sur une soirée dansante. Elise dort déjà mais Julien et Clément ne peuvent se retenir de se trémousser sur les rythmes de « dance floor ».
Ce réveillon particulier n’aura pas été le plus fin du point de vue culinaire, mais probablement l’un des plus festifs que nous ayons fait tous les cinq.
Assez rapidement... |
...les combattants sont terrassés |
Ce réveillon particulier n’aura pas été le plus fin du point de vue culinaire, mais probablement l’un des plus festifs que nous ayons fait tous les cinq.
Après deux essais et quelques fusées, les artificiers de Sainte-Anne ont visiblement baissé les bras. Au moment où nous couchons les garçons, nous avons la surprise de pouvoir admirer le magnifique feu d’artifice du Club Med. C’est le premier feu d’artifice de Clément, qui en reste les yeux pétillants.
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