Après avoir pris le petit-déjeuner et récupéré mes parents, nous levons l’ancre vers neuf heures.
Le vent n’est pas au rendez-vous et nous hissons la voile pour la beauté du sport, mais ce sont les fidèles Volvo qui nous font avancer. Quand je dis fidèle, c’est un peu surfait puisque nous sommes victimes d’une trahison de notre moteur babord, qui s’étouffe, puis cale. Les symptômes sont les mêmes que pour Ann’Julie en revenant du Venezuela, donc je mène les mêmes actions pour y remédier. J’enlève la durit qui va du réservoir au décanteur et je souffle dedans, afin de déboucher la tige d’aspiration de gasoil. Qu’il est bon de retrouver ce délicieux goût de gasoil sur mes lèvres… Après plusieurs « soufflettes », notre moteur ne se décide toujours pas à tenir les tours et nous mouillons à l’anse Dufour sur un moteur. Les résidus trouvés dans le gasoil sorti du réservoir indiquent qu’il doit y avoir beaucoup de saletés au fond. Après un coup de téléphone à Anthony de Punch Croisières, rendez-vous est pris pour le lendemain matin au Marin afin de faire un nettoyage complet des réservoirs.
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Un "petit" collègue... |
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L'Anse Dufour |
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Toujours l'Anse Dufour |
Après un apéritif où nous testons un nouveau cocktail à base de rhum et de jus de corossol, nous nous régalons de bons spaghettis à la sauce tomate (améliorée par Céline). Après nous faisons une petite sortie PMT avec Céline, Sam et Elise, mais l’eau est assez trouble. Nous apercevons tout de même de beaux coraux, ainsi que des poissons perroquets, quelques gorettes et des poissons chirurgiens.
Nous levons l’ancre vers quinze heures pour retourner à Sainte-Anne avant la nuit. Nous hissons de nouveau la voile pour la prestance, mais le vent n’est pas plus fort que le matin et la mer est d’huile.
Nous empruntons comme à l’aller la « Passe des fous » entre la Pointe du Diamant et le Rocher du Diamant. C’est l’occasion pour tout le monde d’admirer une nouvelle fois ce magnifique rocher qui impressionne par sa taille et sa structure.
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Le Diamant |
Ju a mis les lignes à l’eau mais nous ne pêchons rien, à part des algues qui auront tenu en haleine tout le monde pendant cinq minutes, profitant de la remontée de la « bête » pour se perdre en conjecture sur la nature de la prise. Nous avions terminé d’évoquer les barracudas ou autres bonites et en étions à choisir entre la marinade et les sushis quand ce magnifique représentant du règne végétal a éteint toutes nos illusions.
Nous mouillons à notre place qui est restée réservée pendant la journée, au pied de l’hôtel Caritan.
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L'équipement de Ju pour couper les oignons |
Après un repas léger (les spaghettis du déjeuner ayant laissé les estomacs bien remplis) je ramène mes parents à leur ponton. Jacques nous gratifie d’un superbe grand écart en montant dans l’annexe. Le bas de son short est un peu mouillé mais il s’affranchira du plongeon complet…
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