Un jour nous reviendrons…

Lever de soleil sur le mouillage de Petite-Terre

Ce matin je contacte le service RH de la Société Générale pour régler quelques détails administratifs. Je confirme, entre autres, que je compte bien revenir travailler après mon congé sabbatique. Comme je n’ai pas réussi à négocier d’être payé sans être présent, il va bien falloir retourner travailler!

Céline a aussi effectué ces derniers jours le même type de démarche auprès de l’éducation nationale. A ceux qui pensaient que nous ne voudrions plus revenir après avoir goûté à cette vie de voyage au long cours, nous sommes au regret de vous annoncer que nous allons vous faire mentir. Mais n’anticipons pas trop, il nous reste encore cinq mois pour profiter du voyage.

La relève du gardien du site a été effectuée ce matin et nous avons la visite du remplaçant. Il est beaucoup plus zélé que le premier et beaucoup moins sympathique. Mais en acquiesçant à la plupart de ses consignes, mêmes les plus farfelues comme conserver notre eau de vaisselle, il nous laissera rapidement tranquilles.

En fin d’après-midi, nous plongeons autour du bateau. C’est un plaisir de voir Clément presque aussi à l’aise que sa grande sœur et que son grand frère avec son matériel de P.M.T. pour admirer les habitants subaquatiques.

Une sirène!

Une future plongeuse photographe

Nous pouvons nager au milieu d’un banc de jeunes carangues qui se déforme et se reforme autour de nous.

Nous rencontrons aussi une grosse raie pastenague, des poissons perroquets et un carrelet tropical (sorte de sole).

Un carrelet tropical (sorte de sole) se cache sur cette photo. A vous de le trouver!

Un carrelet tropical un peu plus visible

Une carangue noire dont nous n'avons pas trouvé trace dans nos guides

Vers la fin, il ne reste que Céline et moi dans l’eau, quand un nouveau barracuda, un peu plus petit que le précédent mais atteignant tout de même le mètre, lance une attaque sur un poisson juste en dessous de nous. C’est assez impressionnant pour que nous rejoignons rapidement le bateau. Je n’avais jamais vu Céline palmer aussi vite!